Michel OLLE nous a quitté le 03 juillet à l'âge de 69 ans
Michel Ollé est décédé à l’âge de 69 ans à Guéret dans la nuit du 3 au 4 juillet après quelques mois de maladie. Il fut de 1970 à 1976 le brillant demi d’ouverture de la Section Paloise avec laquelle il remporta le challenge Béguère en 1970 et fut demi-finaliste du championnat de France en 1974 contre Narbonne, face à Jo Maso son idole, d’origine catalane comme lui. Ancien footballeur, membre du bataillon de Joinville en compagnie de Robert Paparemborde, c’est ce dernier qui l’emmena à Pau. On se souviendra principalement de ses qualités immenses de joueur au pied (combien de matchs furent gagnés grâce à son talent de buteur qui lui permettait de frapper avec réussite jusqu’à près de 60m des poteaux) mais ses aptitudes de passeur et sa vivacité d’appuis apportèrent également une grande fluidité aux mouvements de à la ligne de trois-quarts qu’il menait de main de maître. Récompensé par des sélections en équipe de France (France B replica rolex), il ne fut pas loin d’être appelé au plus haut niveau national.
Michel Ollé était de cette génération de joueurs contournant le danger, toreros élégants laissant les affrontements besogneux à leurs troisième lignes, picadors piteux qu’il fustigeait du regard, cheveux épars, voix enrouée, quand par malheur Ils l’avaient traîtreusement abandonné sur la trajectoire percutante d’un abruti d’en face. Romeu, Delaigue, Viviès, Maso, plus tard Chadebech, furent parmi ses nombreuses amitiés celles dont il pouvait parler toute la nuit avec dans les gestes de ses mains, comme d’innombrables ballons non vrillés qui s’envolaient. Educateur lors de son passage à Pau, puis responsables des Sports à la ville de Guéret quand il décida de revenir à ses racines, il fut entraineur du club de rugby, du club de foot, fit du vélo (avec son père) puis de la pétanque ses loisirs préférés, tout cela avec la même passion dévorante, la même exigeante gouaille, le même appétit de vivre entouré de ses potes, surtout l’immense générosité et humilité du passeur éternel qu’il fut.
Nicole était son grand amour, Coralie, Sébastien et Yohan avaient un sacré père. Nous pensons très fort à eux. Ils ne comprennent sans doute pas, tout comme nous, que cette pénalité des 70 m tapée le soir du 3 juillet ait été refusée par cet enfoiré d’arbitre.
Jean-Paul BASLY
Écrit par Président le dimanche 9 juillet 2017
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Sans qui nous n'avancerions pas aussi vite :)